• Moi, maman et blogueuse ief : suis-je responsable du mal-être enseignant?

    Une réaction un peu inattendue à la suite d'un ancien billet, IEF: les autres enfants et les enfants des autres, à laquelle j'avais commencé par répondre via les commentaires.

    Et puis vous me connaissez : je développe, j'explique, j'argumente, de nouvelles questions surgissent, et je me retrouve avec un texte de 2000 mots...(pipelette, moi?)

    Du coup je transforme ça en article... Ça vaut ce que ça vaut.

    (Bon courage pour la lecture)

     

    Bonjour. Si je pense qu'il faudrait que chacun puisse décider librement de l'éducation de son enfant, je ne pense qu'il soit nécessaire de critiquer l'école et l'institution pour mettre en avant les bienfaits de l'IEF et surtout, les résultats ne sont absolument pas comparables! En terme de moyen, de temps, mais surtout de liberté, les enseignants ne sont pas sur un pied d'égalité. Ce qui fait la crispation de ceux qui travaillent pour l'éducation nationale c'est la guerre qu'ils doivent mener avec l'inspection mais aussi et surtout les parents. L'exemple du gardiennage et des "deux femmes qui leur hurlaient dessus dès qu'ils mettaient un pied dans la pelouse ou qu'ils descendaient du toboggan dans le mauvais sens." ? Pelouse abimée = problème ("vous ne faites pas correctement votre travail" par les supérieurs), Toboggan dans le mauvais sens = risque d'élève blessé = très gros problème avec les parents.
    Les parents qui confient leurs enfants dans le cadre de l'IEF le font dans une démarche réfléchie (ils se soucient de l'éducation de leurs enfants) et offrent leur confiance au professeur...

    Je reste persuadée que le plus gros problème de l'éducation nationale est l'ingérence des parents et de l'institution dans les méthodes que pourraient proposer les enseignants les privant ainsi de ce qu'ont leur avait pourtant promis au départ : la liberté d'enseignement.

    Enfin, je pense qu'un enfant qui se fiche de savoir s'il apprend des choses et s'il est ignorant est un gros problème que le professeur peut éventuellement résoudre mais là, je pense qu'il s'agit plus d'éducation. La culture du livre et du savoir doit être prônée à l'école évidemment ; mais si d'une part ce n'est pas fait dès le départ à la maison et d'autre part que ce n'est pas entretenu dans le cadre familial, ce n'est peut être pas l'école qui est à pointer du doigt non?

    Je vais prendre l'exemple de Violetta : si certains élèves ont pu en entendre parler à l'école par leurs camarades , c'est pourtant bien à la maison, avec les parents qu'ils regardent ce programme! Ce ne sont pas non plus les enseignants qui les poussent à acheter toute la panoplie...

    J'ai été une très bonne élève pourtant très malheureuse à l'école. Aujourd'hui, je suis une professeure qui obtient de bons résultats avec des élèves qui évoluent et surtout viennent avec plaisir en cours poser toute sorte de questions. Quand on critique l'éducation nationale et surtout un enseignant sans le nommer individuellement et qu'on généralise ainsi ses mauvaises pratiques, c'est aussi mon travail qu'on critique...

    Bonjour Lili,

    tout d'abord : merci d'avoir pris le temps de partager ton avis, aussi critique soit-il.

    Pour situer un peu le contexte : je suis moi-même enseignante, professeur de français, et qui plus est dans une zone extrêmement difficile, avec un public particulièrement défavorisé. Mon mari travaille, lui aussi, pour l'EN  (je ne développerai pas ici l'ensemble de ses missions car c'est un peu long, compliqué et barbant)(coucou mon chéri, je sais que tu me lis : je t’aime quand même hein! <3). Partant de là, on comprend facilement que nous fréquentions essentiellement des gens de l'Éducation Nationale : instits, profs, certifiés et agrégés, et même quelques chargés d’inspection (j'en profite pour affirmer qu'ils ne sont pas tous diaboliques)...

    Bref, ce que je veux dire : être en IEF n'est pas pour nous un choix idéologique. Nous ne sommes pas en guerre contre l'école en général, conscients que nous sommes d'en être des rouages mais contre l'école telle qu'elle se pratique actuellement en France (et ailleurs, bien sûr, mais je ne peux parler que de ce que je connais).

    Nous lancer en ief, bien que ce fusse initialement pour le bien-être mental de nos petits, a eu des répercussions inattendues.

    Notamment : je remets beaucoup en cause mes propres pratiques et comportement. Moi aussi, alors que je suis plutôt du genre dégoulinante de bienveillance et d'empathie, j'ai été parfois une prof fatiguée, excédée,  qui râle, punit, met des mots parfois violents dans les carnets, incrimine les parents, ne croit plus en ses élèves... Mais je réalise à présent combien tout ça ce n'était pas moi, ni eux :  nous étions victimes d'un mode de fonctionnement qui pousse à ses comportements. Comme le dirait ce bon vieux Morpheus, quand tu as pris la pilule bleue ma petite Alice, bienvenue de l'autre côté du miroir, tu ne vois plus que les lignes de code.

    Bon, là, j'ai l'air de le prendre à la légère, mais c'est quelque chose qui me touche vraiment. Je ne pense pas que l'école soit mauvaise par nature. Et encore moins que les enseignant.E.s soient responsables de tous les maux. Ni même que les parents soient forcément fautifs.

    Je dis  _ et ce n'est qu'un humble avis je ne prétendrai jamais être source de Vérité absolue_  que le système est pourri. Pas les gens. Pas toi en tant qu'enseignante ni en tant que personne. Ni ces deux dames qui vocifèrent, aussi peu sympathiques me soient-elles.

    Tu m’accuses de généraliser à partir d’un enseignant :  ce n’est pas le cas. Avec 5 enfants de 1 à 17 ans, de multiples déménagements, après avoir testé tant le public que le privé, après avoir comparé avec ma prore expérience et celles de mes collègues : j’affirme que les problèmes que je pointe dépassent la simple anecdote. Il ne s’agit pas du seul comportement d’un seul individu, bien que certain.E.s se soient montrer particulièrement plus odieux que les autres.

    Mais quand on a dégagé toute responsabilité individuelle et qu'on a admis que ce n'était la faute de personne : que reste-t-il?

    Des bouts de choux qui continuent de tourner en rond comme des bagnards en se faisant hurler dessus...

    Eux ne peuvent rien changer, ne peuvent que subir. C'est aux adultes de modifier leurs comportements.

    Tu t'es sentie visée et blessée par mon article : en tant qu'individu, je te présente sincèrement toutes mes excuses, je n'aime pas faire de mal aux gens.

    Mais en tant que fonctionnaire de l'État, en revanche, ce n'est peut-être pas une mauvaise chose. Il me parait évident qu’une certaine prise de conscience peut être salutaire, parfois, si on ne se crispe pas sur ce qu’on croit acquis et immuable.

    Évidemment qu'il y a un problème de moyens et de management dont les enseignants souffrent... Les problèmes de recrutement, salaires, effectifs, ressources humaines, programmes vidés de leur sens, rythmes intenables,etc… me semblent bien plus graves, mais vraiment beaucoup plus, que… les parents (?!?) Ils méritent qu'on en parle. Et certains le font très bien par ailleurs.

    Mais au nom de quoi cela justifie-t-il que les enfants en fassent les frais??? L'herbe, c'est fait pour marcher dedans, si on craint de l'abimer c'est pas normal, il FAUT se poser quelques questions : à quoi bon reproduire un semblant de cadre naturel si on ne laisse pas les élèves en profiter? Une pelouse est-elle plus importante que le bien-être de nos gamins? Est-il normal que cette herbe nous ait coûté si cher? C'est pourtant pas une denrée rare, hein, à la base... On rase des coins de nature vraie, on y colle des bâtiments moches en béton, puis on y plante deux arbres où il est interdit de grimper... Et on pourrit la tête des petits qui auraient le malheur d'être attirés? Mais c'est dans l'essence même de l'enfance ça, que de se rouler dans l'herbe et de s'y écorcher les genoux! On les force à vivre dans une nature en contrefaçon et on a encore l'indécence de leur interdire d'y toucher? 

    Il existe des écoles alternatives, ici ou à l’étranger, où les enfants sont libres de gambader et ils survivent malgré tout. Oui, je sais :  on va me rétorquer "les normes de sécurité, les assurances, les parents qui portent plainte..." Et bien oui : sous prétexte que les adultes ont peur, ce sont les enfants qu'on prive.

    Mais on peut peut-être se poser la question : pourquoi les parents sont-ils, pour certains, ne généralisons pas svp, si vindicatifs? Je n’ai pas de réponse définitive, mais peut-être une piste de réflexion : on fait croire aux parents qu’ils sont nuls pour garder leurs enfants en vie et les élever / éduquer, on leur promet monts et merveilles à grand coup de propagande ministérielle, on les pousse à se décharger sur nous de l’instruction de leurs gosses (puis on les pointe du doigt quand il y a des manques), on se pose en professionnel de l’éducation et de l’éveil, ils nous confient leur bien le plus précieux, l'amour de leur vie, la chair de leur chair, la prunelle de leurs yeux, nous accordent leur confiance bon gré mal gré (combien de mamans déchirées en voyant leurs petits hurler les premiers jours de maternelle?)… Evidemment qu’il faut être à la hauteur de ces promesses, sinon c’est du parjure, de la trahison, de la publicité mensongère.

    Ou alors, il faut admettre que dans certains cas, les parents peuvent faire mieux, ou aussi bien _ en tout cas pas pire! _ que l’école.

    Mais on ne peut pas affirmer aux parents qu’on fera mieux qu’eux, puis les accuser de tous les maux lorsqu’on échoue. C’est injuste et c’est lâche.

    Ha, et c’est un détail mais puisqu’on en parle: le toboggan est fait pour jouer, pourquoi interdire aux enfants d'inventer leurs propres règles? Est-il si urgent de les formater à faire comme il faut ce qu’on attend d’eux? Est-il si dérangeant de les voir innover et prendre des initiatives? Est-ce perturbant pour les adultes que nous sommes de les voir trop libres et affranchis des règles que nous avons instaurés? Et surtout, quand bien même nous devons parfois les cadrer (ce qui est nécessaire, je le pense) : est-on obligé de le faire en hurlant? Parce que finalement, c’est ça le plus grave : on peut accompagner et poser des limites avec douceur et bienveillance, non? Expliquer l’intérêt d’une règle, c’est surfait? Il faut absolument l’inculquer par la force et l’autoritarisme? Si le but suprême des deux garde-chiourmes dont il était question dans mon article était bien la sécurité des enfants (mais j’en doute), il n’en reste pas moins que leurs méthodes sont des plus dérangeantes. Ce qui, soit dit en passant, ne signifie pas qu’elles soient des coupables à abattre : je considère volontiers qu’elles sont elles-même victimes d’un système. Mais un peu complices, malgré tout.

    Entretenir le goût du savoir et de la lecture au sein de la famille : je peux témoigner que le rythme imposé par l'école rend la chose parfois impossible. Voir mon article : http://www.pouloucoq.com/instruction-en-famille-la-vie-avant-apres-le-match-en-6-points-a126317766 Quand un gamin est levé à 6h45 et qu'il se farcit des devoirs jusque 18h (ou plus), il est carrément écœuré de tout ce qui semble un tout petit peu intellectuel. Et il finit sur Disney Channel, forcément. Ce n’est pas la faute des parents (épuisés aussi, à cette heure) ni des enseignants (mais où as-tu lu que je les accusais de pousser à l’achat de ces horreurs?) : c’est encore une fois un problème systémique, il me semble.

    Tu me parles des différents conflits entre adultes (toujours des problèmes d'adultes!) parents/profs; profs/hiérarchie... Là encore : est-il normal, sain, souhaitable de mettre en place des stratégies d'évitement de ces conflits en sacrifiant un peu (ou beaucoup) de la liberté des enfants? Je traduis un peu plus crûment :  en quoi le fait que nos supérieurs hiérarchiques nous infantilisent (et là aussi, j'aurais moi-même beaucoup à dire!) justifie-t-il que nous traitions des enfants aussi mal? En quoi avoir peur de se faire engueuler par plus fort que nous nous autorise-t-il à infliger cette engueulade à plus faible? Est-ce bien à eux de payer notre incapacité à gérer nos diverses relations entre adultes? Et au-delà : est-il normal que ces rapports soient forcément conflictuels? Beaucoup y voit une fatalité. Toi-même tu évoques (avec condescendance, je trouve) "les parents" comme s'il s'agissait d'une entité, un bloc informe et indistinct. Alors même que tu me reproches de faire des généralités sur les enseignants, c’est un peu fort… Mais passons. Et donc, non, il n’y a pas de « les parents »  ce sont des individus, tous différents les uns des autres, avec leurs attentes, espoirs, craintes pour leurs enfants... Ce que tu nommes ingérence. Mais comment qualifies-tu un État qui se substitue de force (et de plus en plus prématurément) aux parents en leur renvoyant sans cesse aux visages qu'ils sont inaptes, voire néfastes, à éduquer leurs propres enfants? (voir les lois et amendements anti ief qui couvent : si imposer un rythme et des paliers identiques à tous ce n’est pas de l’ingérence, je ne sais pas ce que c’est!

    Bon, pour l’ingérence de l’institution et l’illusion de la liberté de l’enseignement : là je te rejoins. Que ce soit en tant que prof ou parent IEF, je fais le même constat : il y a arnaque sur ce sujet!

    Je vais finir en relevant ta remarque « J'ai été une très bonne élève pourtant très malheureuse à l’école"

    Et… ça ne t’interpelle pas plus que ça? C’est exactement ça qui m’a fait retirer ma fille de l’école. Première de sa classe chaque année, mais à deux doigts de la dépression et un début de phobie. Comment peut-on constater ce paradoxe puis dire que tout va bien, le système est bon, ne changeons rien?

    « Aujourd'hui, je suis une professeure qui obtient de bons résultats avec des élèves qui évoluent et surtout viennent avec plaisir en cours poser toute sorte de questions. »
    Et bien alors : la preuve que c’est possible… Des enseignant.E.s formidables, dévoué.E.s, qui respectent les élèves, encore heureux que ça existe! Mais pourquoi ne pas faire la promotion de ces pratiques là, au lieu de chercher coûte que coûte à justifier celles de mes deux vociférantes?

    Tout ça, cela fait beaucoup de doutes, de peut-être, de suppositions, d'interrogations, j'en conviens. Je n'en suis qu'au début d'un cheminement, je n'ai pas de réponses toutes prêtes, et même je cherche encore souvent les questions. Le déformatage est un long processus.

    Juste quelques points où mes réflexions m'ont menée jusque là...

    Ce ne sont pas les parents IEF qui plombent la réputation de l’école et des enseignants, ce sont les mauvaises pratiques de l’EN, les mauvais enseignants qui refusent de se remettre en cause, et ceux qui les défendent aveuglément.

    Que l’école change, et de nombreux parents (mais pas tous, car l’ief conserve quand même bien des avantages!) envisageront de rescolariser leurs enfants plus sûrement qu’à grands renforts de contrôles et injonctions.

    Ceux qui veulent améliorer l'image des enseignants ont raison de le faire, mais ne serait-il pas plus pertinent de s'en prendre à ceux qui édictent les règles plutôt qu'à ceux qui les subissent ou essaient d'y échapper? (Bon, du coup, ça fait encore une question.)

    Rendez-vous dans un an pour un nouveau bilan, peut-être aurais-je évoluer sur ces questions. Et vous?

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 6 Juillet 2016 à 13:23
    Alexandra

    Réponse très complète où je me retrouve complètement ... oui ce fameux toboggan à l"envers dans les cours d exécré ou pire chez nous, les 30cm2 de terre interdite d'être touchée par le petites mains en manque de sensoriel au milieu d'une cours bétonnée (je passe am récrée à leur dire "NON c'est interdit!!!!" alors que je ne comprends même pas le sens de cette interdiction!! Bref, oui je me sens victime d'un système et je n'en voyais plus l'issue ... j'ai besoin d'une pause et je m'octroie cette pause avec ma fille qui elle aussi en a eu envie et besoin. Je ne sais pas quand je retournerai dans le système, si j'arriverai à y retourner heureuse et épanouie ... mais pour le moment je souffle, je prends du recul et j'essaie juste t'expliquer au travers de mon choix les limites de notre système éducatif!!

    Bravo pour tes articles très complets, ça y est je me suis abonnée ;-)

    2
    Mercredi 6 Juillet 2016 à 13:38
    Réponse très pertinente ! Je partage!
    3
    Mercredi 6 Juillet 2016 à 13:48

    Une réponse très pertinente qui rejoint beaucoup les réflexions que j'ai pu avoir ces derniers temps au sujet du système éducatif en France... Et qui nourrit mes interrogations du moment au sujet du maintien de mon 3ème fils à l'école ou de commencer l'IEF avec lui...

     

    Merci!

    4
    Mercredi 6 Juillet 2016 à 14:59

    Encore un chouette article ! si tu ne m'en veux pas, je te citerai quand je pondrai enfin celuinque je prépare sur les réactions de mon milieu pro face à mon projet d'IEF : bicoz celles-ci m'ont étonnée et m'ont fait constater que même sans tirer sur l'école, dès que des parents réalisent qu'il y a d'autres manières d'enseigner, et un intérêt à le faire, d'eux-même ils en arrivent à regarder différemment des choses qu'ils ont toujours acceptées comme inévitables.

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    5
    Celine
    Mercredi 6 Juillet 2016 à 15:11
    Merciiiiiiiiiiii
    6
    Mercredi 6 Juillet 2016 à 15:55

    Mais tu es vraiment en feu Émilie ! Chapeau !

    J'aime beaucoup la conclusion, et oui je ne sont pas ceux qui font bien qu'il faut accuser mais les problèmes qu'il faut avoir le courage de voir.

    Pour le problème de pelouse, la majorité (+de80%) des écoles d'ici ont trouvé la parade : pas de pelouse ! Pas d'arbre ! Du béton partout, c'est moche, dur, froid l'hiver, brûlant l'été. Avec une clôture rouillée tout le tour de la cour, pauvres gamins... Et puis l'hiver, plus de descente des monticules de neige de la cour de récré, ça ne plait pas aux assureurs.

    7
    Vendredi 8 Juillet 2016 à 09:40
    J'aime beaucoup ton article Emilie. Très juste comme toujours.
    Concernant le toboggan d'accord avec toi : les enfants devraient pouvoir l'utiliser comme ils veulent. Ceci dit à 2 ou 3 ils s'autogèrent en général assez facilement. Au-delà c'est parfois plus risqué... Expériences vécues avec des enfants descendant pendant que d'autres grimpaient, des bosses, des chutes et même plus. Le tout est de pouvoir grimper autant que descendre, mais à tour de rôle parce que mine de rien grimper un toboggan, ça ne fait pas travailler les mêmes muscles ni la même réflexion.
    Bonne journée.
    Isa qui retourne bosser ! :)
      • Vendredi 8 Juillet 2016 à 10:37

        J'entends bien, évidemment qu'il faut assurer leur sécurité! Mais entre poser des règles pour le bien commun et hurler des interdits, il y a un gouffre. Que ces dames semblent n'avoir pas envisagé.

        (File travailler, vilaine!) winktongue

    8
    Vendredi 7 Octobre 2016 à 15:10

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    9
    Alounette
    Dimanche 23 Octobre 2016 à 09:50
    Bravo pour cette réponse bien développée. Je comprends que les enseignants soient mal à l'aise mais y en a marre d'entendre "c'est les parents" qui ceci dit ont été à l'école et parfois la même que les enseignants ou "les enfants ont changé" comme si c'était leur faute ! Anne Laure ex excellente éleve malheureuse maman de C. 6 ans qui vient de rentrer au Cp à l'EN et E. 4 ans en école montessori et J. 18 mois heureux à la maison. En pleine réflexion...
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